Présentation
Un territoire de 12 000 hectares
La bonne concertation entre les différents acteurs de l’aménagement et de l’archéologie permet d’opérer un suivi de l’activité très pertinent sur le plan scientifique depuis une quinzaine d’années. Le dialogue constructif entre la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France/Service régional de l’archéologie, l’Établissement public d’aménagement de Sénart, le Syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart et l’Institut national de recherches archéologiques préventives a permis d’inscrire le patrimoine enfoui dans un schéma de type développement durable et à l’archéologie d’être un médiateur social fort entre ce territoire et ses nouveaux occupants.
Des recherches depuis 1991
- De 1992 à 1995, une première coordination archéologique a vu le jour : elle a permis le recensement de plus de 200 indices de sites. Des associations de bénévoles ont également œuvré, et œuvrent toujours, à la connaissance du patrimoine dans ce secteur, notamment par le biais de prospections.
- Entre 1991 et 1996, 500 hectares ont été diagnostiqués par prospection pédestre et environ 300 hectares par sondages systématiques.
- Depuis 1999, le suivi des opérations d’aménagement est intensif et ininterrompu sur ce territoire vaste de 12 000 hectares.
- Entre 2004 et 2007, ce sont 849,7 hectares qui ont été diagnostiqués (soit 212 hectares par an en moyenne), et 23 hectares fouillés (6 hectares par an en moyenne).
Il n’est pas rare désormais que les diagnostics concernent une emprise de plus de 100 hectares. Ce changement d’échelle dans la réalisation des opérations permet d’appréhender les sites dans leur globalité et d’avoir une meilleure connaissance des terroirs. Le site est désormais perçu dans son environnement naturel et social, et est étudié sur la longue durée : on ne cherche plus à connaître une occupation pour une période donnée dans un lieu donné, mais bien la continuité (ou les ruptures) de ces occupations et leurs évolutions sur un même territoire à travers les âges.
- De 1992 à 1995, une première coordination archéologique a vu le jour : elle a permis le recensement de plus de 200 indices de sites. Des associations de bénévoles ont également œuvré, et œuvrent toujours, à la connaissance du patrimoine dans ce secteur, notamment par le biais de prospections.
- Entre 1991 et 1996, 500 hectares ont été diagnostiqués par prospection pédestre et environ 300 hectares par sondages systématiques.
- Depuis 1999, le suivi des opérations d’aménagement est intensif et ininterrompu sur ce territoire vaste de 12 000 hectares.
- Entre 2004 et 2007, ce sont 849,7 hectares qui ont été diagnostiqués (soit 212 hectares par an en moyenne), et 23 hectares fouillés (6 hectares par an en moyenne).
Il n’est pas rare désormais que les diagnostics concernent une emprise de plus de 100 hectares. Ce changement d’échelle dans la réalisation des opérations permet d’appréhender les sites dans leur globalité et d’avoir une meilleure connaissance des terroirs. Le site est désormais perçu dans son environnement naturel et social, et est étudié sur la longue durée : on ne cherche plus à connaître une occupation pour une période donnée dans un lieu donné, mais bien la continuité (ou les ruptures) de ces occupations et leurs évolutions sur un même territoire à travers les âges.