Le cas des Gaules
- Piédroit angulaire.Piédroit angulaire. Décoré sur deux faces, ce piédroit présente sur les deux autres côtés...Piédroit angulaire.
Décoré sur deux faces, ce piédroit présente sur les deux autres côtés des cavités pour l’insertion des chancels.
Marbre blanc veiné de bleu clair, VIe siècle, 87 x 16 x 16 cm.
© M. Lacanaud, Musée de l’Arles antique - Bague décorée d’un chrisme trouvée à ArlesBague décorée d’un chrisme trouvée à Arles. Os, époque paléochrétienne. © M....Bague décorée d’un chrisme trouvée à Arles.
Os, époque paléochrétienne.
© M. Lacanaud, Musée de l'Arles antique - Ampoule à eulogie de Saint Ménas.Ampoule à eulogie de Saint Ménas. Le saint est représenté en orant, entre deux croix et deux dromadaires. ...Ampoule à eulogie de Saint Ménas.
Le saint est représenté en orant, entre deux croix et deux dromadaires.
Terre cuite, VIe-VIIe siècle, 9,1 x 7,2 cm.
© M. Lacanaud, Musée de l’Arles antique
C’est certainement par les ports de Provence que le christianisme arrive en Gaule, en même temps que d’autres religions orientales - culte de Mithra, de Cybèle, d’Isis...- à partir des Ier et IIe siècles de notre ère. La première référence de l’existence d’une communauté chrétienne est une lettre des chrétiens de Lyon et de Vienne qui raconte la persécution de l’empereur Marc Aurèle à leur égard en 177. Il est possible, d’après les noms cités dans la lettre, qu’une partie de cette communauté soit originaire de Grèce orientale et que ces chrétiens se soient établis à Lyon en arrivant directement par la route des Alpes.
Les documents suivants sont rares et ne remontent qu’au milieu du IIIe siècle : ils mentionnent les évêques de Lyon , d’Arles et de Toulouse, signes qu’il existe un corps épiscopal et des communautés assez nombreuses dans le sud de la Gaule. Néanmoins, c’est seulement à la fin du IVe siècle que toutes les capitales régionales ont été pourvues d’un évêque. Les découvertes archéologiques récentes qui sont évoquées dans ce dossier confirment qu’à partir de cette époque, basiliques, cathédrales et baptistères font partie de la parure publique des cités des Gaules.
Les documents suivants sont rares et ne remontent qu’au milieu du IIIe siècle : ils mentionnent les évêques de Lyon , d’Arles et de Toulouse, signes qu’il existe un corps épiscopal et des communautés assez nombreuses dans le sud de la Gaule. Néanmoins, c’est seulement à la fin du IVe siècle que toutes les capitales régionales ont été pourvues d’un évêque. Les découvertes archéologiques récentes qui sont évoquées dans ce dossier confirment qu’à partir de cette époque, basiliques, cathédrales et baptistères font partie de la parure publique des cités des Gaules.
Sophie Laurant, Le Monde de la Bible