Synthèse par périodes

Période Contemporaine

Besançon perd son rang de capitale dans la réorganisation administrative révolutionnaire et impériale et connaît un demi-siècle de stagnation : le vignoble se rétracte et aucune activité nouvelle ne prend le relais. L’industrie est encore modeste, même si l’activité horlogère est déjà présente. Durant le XIXe siècle, c’est l’essor de l’horlogerie qui semble avoir joué un rôle prépondérant pour le développement de la ville, dont la fonction commerciale s’affirme. Mais la place-forte prend une importance accrue et le nouveau système défensif comprend un ensemble de forts implantés à distance de la ville au cours des années 1870. Un nouveau quartier urbain se développe extra-muros dans le dernier quart du XIXe siècle (Les Chaprais), alors que des terrains restent encore disponibles dans la Boucle (anciens clos religieux, terrains militaires…) et que de nouveaux quartiers y voient le jour. Vers 1883, Besançon intra-muros a pris son allure à peu près définitive.  

En 1921, l’École nationale d’horlogerie prend la suite de l’école municipale, créée en 1862. Mais si l’horlogerie demeure une activité prépondérante, l’implantation de nouvelles industries à la fin du XIXe siècle a favorisé la croissance urbaine de l’entre-deux-guerres. Celle-ci s’est réalisée au profit, principalement, de la banlieue, dont la population, en 1936, dépasse celle de l’agglomération intra-muros (29 700 contre 26 800 habitants).