Introduction
Restitution du pont du Ier siècle.
© Restitution Jacques Seigne et Thierry Morin, LAT
L’histoire de Tours, vu comme un espace urbanisé résultant de la relation étroite entre les habitants et l’environnement matériel, a grandement bénéficié de la recherche archéologique de terrain depuis une quarantaine d’années.
On connaît mieux aujourd’hui les périodes antique et médiévale, même si beaucoup reste à faire. Néanmoins ces deux états de la ville en masquent deux autres : la ville ouverte de l’Antiquité, du Ier au IIIe siècle, a en effet effacé presque toutes les traces d’une occupation gauloise que l’on pressent importante, même si son caractère urbain n’est pas établi de façon certaine. Pour sa part, la ville médiévale a renforcé certains aspects développés entre le IVe et le IXe siècle, au premier rang desquels la christianisation de l’espace ; elle a rendu illisibles des informations éparses, dont la signification reste souvent obscure.
On connaît mieux aujourd’hui les périodes antique et médiévale, même si beaucoup reste à faire. Néanmoins ces deux états de la ville en masquent deux autres : la ville ouverte de l’Antiquité, du Ier au IIIe siècle, a en effet effacé presque toutes les traces d’une occupation gauloise que l’on pressent importante, même si son caractère urbain n’est pas établi de façon certaine. Pour sa part, la ville médiévale a renforcé certains aspects développés entre le IVe et le IXe siècle, au premier rang desquels la christianisation de l’espace ; elle a rendu illisibles des informations éparses, dont la signification reste souvent obscure.