Cette lame de poignard possède, vers son extrémité arrondie, une languette échancrée de deux encoches destinées à caler les goupilles de fixation de la poignée disparue (en matériaux périssables : os, bois). Une différence de patine sur les deux faces de la lame met en évidence le tracé de la base de cette poignée, rectiligne sur une face, légèrement oblique sur l'autre. Cette dissymétrie peut être la conséquence d'une maladresse de l'artisan, comme d'une fracturation lors de l'utilisation de l'instrument. La lame proprement dite présente une section en losange et s'achève par une extrémité arrondie, probablement une cassure rectifiée par martelage du métal.
Ce modèle de poignard, dit à languette à deux ou quatre encoches, est connu par une trentaine d'exemplaires en France. Ils sont caractéristiques, en Gaule de l'Ouest, du début du Bronze final, dans le courant du XIe siècle avant notre ère.
Ce modèle de poignard, dit à languette à deux ou quatre encoches, est connu par une trentaine d'exemplaires en France. Ils sont caractéristiques, en Gaule de l'Ouest, du début du Bronze final, dans le courant du XIe siècle avant notre ère.