L'habitat rural antique
À la fin de l’âge du Fer, la campagne toulousaine est occupée par de petits habitats isolés, dont certains donneront naissance à des fermes de plus ou moins grande dimension.
Ces fermes, appelées villae, sont généralement implantées sur les sols les plus riches des plaines et des coteaux molassiques et non loin d’axes de communication majeurs, voie ou fleuve.
Les villae sont constituées à la fois d’une partie résidentielle, la pars urbana, maison du riche propriétaire, et de bâtiments d’exploitation ou de production agricole tels que grange, écurie, étable, atelier, grenier, puits à eau ou même pressoir à vis, appelés pars rustica. Ces édifices sont construits en terre crue ou cuite (brique et tegula), galets et moellons de calcaire, auxquels il faut associer des matériaux périssables comme le bois. Dans la pars urbana, la présence de pavements de sol en marbre, de mosaïques, d’enduits peints sur les murs ainsi que d’équipements d’agrément (salle chauffée par hypocauste, bassin, piscine) peut conférer un caractère luxueux à ces villae.
Certains grands domaines agricoles s’étendent sur plusieurs milliers de mètres carrés, comme la villa du Barricou à Beauzelle, dans la vallée de la Garonne, qui occupe 23 000 m². D’autres sont plus mesurés, comme la pars rustica d’un établissement agricole à Cornebarrieu, dans la vallée de l’Aussonnelle. À côté de ces villae existent des fermes plus modestes, de petite dimension et sans aucun élément de décoration. Certaines d’entre elles pourraient correspondre à de simples annexes agricoles de villae.
Le corpus de matériel métallique permet de restituer la diversité et l’importance des activités agricoles, pastorales et artisanales de ces établissements ruraux : houes, pioches et pics pour le travail de la terre ; faucilles et faux pour la céréaliculture ; serpette à vendanger pour le travail de la vigne ; émondoirs à ergot pour l’élagage ; sonnaille, curette à douille, boucle de harnais pour l’élevage du bétail ; ciseaux, rabots pour l’artisanat du bois ; alène pour l’artisanat du cuir ou encore barres de fer, scories pour l’artisanat du fer.
Frédéric Veyssière
Les villae sont constituées à la fois d’une partie résidentielle, la pars urbana, maison du riche propriétaire, et de bâtiments d’exploitation ou de production agricole tels que grange, écurie, étable, atelier, grenier, puits à eau ou même pressoir à vis, appelés pars rustica. Ces édifices sont construits en terre crue ou cuite (brique et tegula), galets et moellons de calcaire, auxquels il faut associer des matériaux périssables comme le bois. Dans la pars urbana, la présence de pavements de sol en marbre, de mosaïques, d’enduits peints sur les murs ainsi que d’équipements d’agrément (salle chauffée par hypocauste, bassin, piscine) peut conférer un caractère luxueux à ces villae.
Certains grands domaines agricoles s’étendent sur plusieurs milliers de mètres carrés, comme la villa du Barricou à Beauzelle, dans la vallée de la Garonne, qui occupe 23 000 m². D’autres sont plus mesurés, comme la pars rustica d’un établissement agricole à Cornebarrieu, dans la vallée de l’Aussonnelle. À côté de ces villae existent des fermes plus modestes, de petite dimension et sans aucun élément de décoration. Certaines d’entre elles pourraient correspondre à de simples annexes agricoles de villae.
Le corpus de matériel métallique permet de restituer la diversité et l’importance des activités agricoles, pastorales et artisanales de ces établissements ruraux : houes, pioches et pics pour le travail de la terre ; faucilles et faux pour la céréaliculture ; serpette à vendanger pour le travail de la vigne ; émondoirs à ergot pour l’élagage ; sonnaille, curette à douille, boucle de harnais pour l’élevage du bétail ; ciseaux, rabots pour l’artisanat du bois ; alène pour l’artisanat du cuir ou encore barres de fer, scories pour l’artisanat du fer.
Frédéric Veyssière